Table ronde, en espagnol, avec Frédéric Laloux (Reinventing organizations), Koldo Saratxaga (k2k Emocionando, ex Irizar) et Ana Moreno Romero (Université Politecnica de Madrid) qui a eu lieu en 2017.

Frédéric Laloux débute en racontant la genèse son projet Reinventing organizations qui est né d’une tristesse profonde liée à son travail enthousiasmant de facilitateur dans de grands groupes. Il insiste ensuite sur l’importance de changer son point de vue sur l’organisation, quelqu’un qui est convaincu qu’il faut une hierarchie dans les organisation, ne pourra comprendre les “organisations opales”.

Koldo Saratxaga revient sur son expérience au sein de Irizar de créer des équipes auto-gérées et de l’importance de se défaire de la culture du controle mais également de son expérience d’avoir pu acccompagner beaucoup d’entreprises (ou d’institutions publiques) vers de formes d’organisations auto-gérées.

Ana Moreno parle de son enthousiasme des intérêts portés sur les organisations auto-gérées, de la manière dont ses étudiants s’approprient les savoirs autour des nouvelles manières de management et les cas d’entreprises qu’elle a pu étudier (Nearsoft, ….)

Laloux revient sur le malentendu lié à la mise en valeur de l’horizontalité qui sous-entend que les salariés ne peuvent plus évoluer, alors que pour les organisations auto-gérées permettent aux salariés de s’élever, d’entreprendre ce qu’ils pensent juste pour leur employeur.

Est évoqué l’impact de l’égo, par exemple lors de les réunions, l’évaluation annuelle, de l’absence de modèle ou de recettes fixes, de l’importance de prendre son temps pour une transformation, l’inadéquation de la planification centralisée, de l’importance des valeurs, de la situation dans les institutions publiques (leurs avantages que sont le sens et le fait qu’il y existe une sorte d’inefficacité, de non mecanisme, et les inconvénients qui sont la gestion parallèle et permanente du polique, du technique et de la finance administrative)